1. La montagne constitue une richesse naturelle et rare, qu'il convient de protéger.
2. Conservons-lui son statut d'espace de liberté : ce milieu est fragile, ne laissons pas toutes sortes d'aménagements touristiques le dégrader, ne transformons pas la montagne en parc d'attractions artificielles.
3. Respectons aussi le cadre de vie des populations enracinées depuis longtemps et des nouveaux habitants qui ont choisi de s'y investir.
4. Ayons une vision à long terme et conservons pour les générations futures des sites capables de cristalliser les rêves et les émerveillements des hommes. Un développement non maîtrisé met la montagne en danger.
5. Respecter le milieu, c'est aussi protéger la culture et l'architecture traditionnelle.
6. L'environnement montagnard est particulièrement sensible aux pollutions. Seul le transfert sur rail du transport trans-massifs de marchandises évitera la transformation des vallées en couloirs pour poids lourds.
7. En-dehors des voies ouvertes à la circulation, aucun véhicule à moteur n'a sa place dans les espaces naturels.
8. Le refuge favorise l'accès à la montagne, la maîtrise de sa fréquentation et de son impact sur le milieu naturel. Ce n'est pas un hôtel.
9. La haute montagne doit rester un terrain d'aventures où les pratiques sportives s'appuient sur la formation à l'autonomie responsable et non sur un suréquipement systématique.
10. Protéger le milieu montagnard, c'est aussi respecter le principe de la liberté d'accès aux montagnes de manière responsable.
La charte est disponible gratuitement, contre une enveloppe 23 cm x 16 cm affranchie à 0,70 €, adressée à
Fédération française des clubs alpins et de montagne
24 avenue de Laumière
75019 Paris